Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Céline & Yannick in Peru
17 juillet 2007

Santiago de Chile (Part I)

Hello everyone!

We've just returned from a 4-day trip to Chile: Santiago and the surroundings. We did lots of things so I will tell the stories in several posts.

P7130002We left Lima at 1.45 am on Friday the 13th and we arrived in Santiago just after 6.00 am (there is a one hour time difference between Peru and Chile: when it is 6.00 am in Chile, it's 5.00 am in Peru). I had taken advantage of LAN Airlines' special offer: a return flight from Lima to Santiago for US$ 148 including taxes - note this does not include the airport tax of US$ 30.25 (which you only pay once, in Lima). I had a rough idea of where we were going (to our hostal Rio Amazonas in Barrio Brasil), how we were going there (public bus CentroPuerto) and how much it was going to cost (CLP 1300, where CLP= Chilean Pesos, usually marked as $ in Chile, very confusing! CLP 1000 = US$ 2 = € 1.5). We had slept very little so we left the airport in a gaze, sleep walking from the metro station Los Heroes to our hostal through the rain. Yes, it rains in Chile: LAN Airlines says that in July, when there are 19/16ºC and 5.1mm of precipitation in Lima, there are 14/3ºC and 76.2mm of precipitation in Santiago! It's chilly and wet in Chile!

P7130025After dropping off our two less-than-8kg-handbags in room 10, we went for a walk in direction of the Golder office in the barrio Providencia. We took a modern footbridge to paseo Huerfanos, passing the commercial streets of the centre (where we bought 2 umbrellas for CLP 2500 from a street vendor yelling "Paraguaaas!" - our best buy!) to the Plaza de Armas.P7130046 Stray dogs are part of the landscape in Santiago, but they are not agressive. There's just loads of them, looking at you with sad puppy eyes. I found out from Correo de Chile, the national Post Office, that it is 6 times cheaper to send postcards from Chile than from Peru (CLP 390 instead of 6 PEN). Barrio Brasil is an authentic latino neigbourhood, with flat roofed 1-2 floors terraced houses, usually fairly colourful and in poor state (old paint, rusting railings,...). The centre of town however is modern, and looks like any major european city centre: good asphalted roads, pedestrian crossings (very well respected by drivers!), modern shops and major commercial chains (Starbucks, Ripley, McDonalds, BlockBusters...), high office buildings, shopping malls, and so on. It would've been less of a culture shock to come and live in Santiago. Also, the people aren't short and square and tanned like in Peru, they are taller, fair skinned, though mostly dark haired. We didn't look as much like tourists as we do in Peru....

P7130050We walked on from Plaza de Armas to Cerro Santa Lucía, the smallest of the two hills dominating Santiago (the other is Cerro San Cristobal, on the top of which there is an open air swimming pool and a statue of the Virgin Mary, and you take a funiculario and "aerial tramway" to get to the summit). Cerro Santa Lucia was a nice little hill, covered in wild gardens and alleys, and a castle (which was closed). You can take a glass lift (for free)  to go up and down, which is pretty fun. Sadly, we didn't have the time to go to Cerro San Cristobal, but as it was raining, the view wouldn't have been very clear anyway.

P7130059After buying 2 cheap winter coats (only CLP 15000!) from the multistore Paris in Barrio Providencia, we started looking for lunch. I've got news for you: food in Chile is expensive and not very good. It was hard to find something vegetarian, and we settled for a little cafe that served set lunches for about CLP 3000, but we got served greasy fried fish and purée picante (industrial mashed potatoes). On this aspect, Peru is way better than Chile. Oh well, at least it was nice to get a hot chocolate to warm ourselves up!

I had to drop by the Golder office, because Golder is one big family and it's nice to meet colleagues in another country, as well as explore international project possibilities: you never know who you might be working with in the future! The Santiago office was modern compared to the Lima maze-like house/office where I work. These guys had a stylish entrance comptoir, cubiles with high walls, spacious glass offices for the bosses, trendy meeting rooms and a top of the notch cafeteria/kitchen. On top of that, they had heating! The Lima office only has windows, and, yes, it does get chilly in Miraflores in the winter, you know! I conversed with some 10-15 influent people, head of departments, expats and future visitors of the Lima office (there is a lot of staff exchange between offices) and after drinking a nice coffee to wake up, Yannick and I set off to our little hostal.

We were so tired in the metro that we missed our stop and had to walk a bit extra through to get "home". We bought dinner from a Santa Isabel supermarket to save some cash and also some gloves and ear warmers (which broke less than an hour later) from street vendors, before going to bed at 8.00 pm (give us a break, we'd slept only 3 hours and walked through the pouring rain all day!). We'd need all the rest we could get for our skiing trip the next day!

Photos in the new album Santiago de Chile. Rest of the story another day....

En Français:

Salut tout le monde!

On vient de rentrer d'un séjour de 4 jours au Chili: Santiago et environs. On a fait pleins de choses alors je vais raconter ça en plusieurs billets.

On a quitté Lima à 1h45 du matin vendredi 13 et on est arrivés à Santiago peu après 6h du matin (vol de 4h30, il y a une heure de décalage horaire entre le Chili et le Pérou). J'avais opté pour la promo de LAN Airlines: vol aller-retour à US$ 148 taxes incluses (par personne). Note que ça n'inclut pas les taxes d'aéroport de US$ 30.25 par pesonne, à payer une fois seulement, à Lima. On avait très peu dormi (juste quelques heures dans l'avion) donc c'est sur un nuage qu'on s'est rendu à notre hostel dans le quartier Brasil pour déposer nos voiture. Il a plut toute la journée et il faisait bien plus froid qu'à Lima. On a commencé par s'acheter des parapluies puis une grosse veste pour Yannick (2 pour le prix d'une, j'en ai donc une à moi aussi).

Après on a marché vers le quartier Providencia, pour que je puisse visiter les bureaux de mon entreprise (Golder) et m'y faire des connaissances. On est passé par la Plaza des Armas (grand-place, il y en a une dans toutes les villes sud américaines) et j'y ai acheté des timbres (6 fois moins chers qu'au Pérou! Ça motive à écrire des cartes postales!). Le centre de Santiago, et le quartier Providencia, sont bien modernes, avec de bons trottoirs et routes asphaltées et des centres commerciaux aux chaînes de distribution américaines. Ça rappelle n'importe quel centre ville européen sauf qu'il y a des chiens errants en plus. Le quartier Brasil est plus authentique, aux rangées de petites maisons serrées peintes de toutes les couleurs. Les automobilistes chiliens sont très courtois, nous étions ravis de retrouver la priorité piéton! Les chiliens sont plus grand et moins bronzés que les péruviens. On passerait moins pour des touristes en vivant ici et le choc culturel aurait été moindre.

De la Plaza des Armas on s'est rendu au Cerro (colline) Santa Lucia, une des deux collines qui dominent Santiago (c'est sans compter les Andes qui bordent toute la ville à l'est). L'autre colline, Cerro San Cristobal, est plus élevée et porte une statue de la Vierge Marie à son sommet, auquel on accède par des funiculaires et des téléphériques (on n'a pas eu le temps d'essayer, en plus avec le temps couvert, la vue n'aurait pas valu la peine). Au Cerro Santa Lucia, on a tout de même pris un ascenseur de verre pour redescendre.

Arrivés dans le quartier Providencia, on a cherché un truc à se mettre sous la dent mais le Chili n'est pas bon marché et peu adapté au végétarien (càd moi!). On a fini par s'installer dans un petit café, j'en avais bien besoin avec la fatigue de la courte nuit et du voyage qui me rattrapait.

La visite du bureau de Golder était sympathique, j'y ai rencontré plein de gens sympas (et influents!). Leurs bureaux sont de vrais bureaux (contrairement aux bureaux de Lima qui sont en fait une grande maison aménagée en bureaux, avec des tables dans chaque moindre recoin) et il avait même du chauffage (pas étonnant vu le froid polaire qu'il faisait dehors). Il y a beaucoup d'échange entre les divers bureaux de Golder donc ésperons que ma visite portera ses fruits en vue d'un prochain projet avec mes collègues de Santiago...

On est rentré à l'hôtel en métro (moderne, propre, rapide et pas cher, le métro!) mais on était tellement crevés qu'on a raté notre station, on a donc dû marcher un peu! Après un dîner "sur le pouce" du supermarché du coin, on s'est couché avec les poules (ou les chiens errants?) sur le coup de 20h. Et oui, il fallait bien se reposer pour notre journée de ski le lendemain!

Publicité
Commentaires
E
Oh la merci à vous pour vos réponses, je n'en attendais pas tant! <br /> <br /> Ça m'aide énormément pour mon dossier, la retranscription de votre expérience et ressenti, ça m'apporte plus que certains livres. Vraiment je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre, et aussi vite, ça fait vraiment plaisir.<br /> C'est toujours enrichissant de sortir des sentiers battus des bouquins où les dimensions de culture sont notées sur une échelle de 0 à 100...<br /> <br /> Concernant le livre, je prends bonne note et entame les recherches dès demain, ça me sera utile.<br /> <br /> Encore un grand merci!
Y
Pour rajouter encore quelques informations...<br /> <br /> Les péruviens sont généralement accueillants envers les étrangers. Quand ce n'est pas de la pure gentillesse, c'est une espèce de crainte mélangée de respect qui les rend accueillants.<br /> <br /> Si tu demandes à un péruvien, dans le monde des affaires, de choisir entre croire son ami d'enfance et croire un étranger, il choisira l'étranger sans hésiter. Je ne me l'explique pas, je ne fais que constater.<br /> <br /> Pareil pour la "fierté" nationale des péruviens qui ressemble plutôt à une fierté forcée. Tous les ans, pour la fête nationale, des milliers de drapeaux apparaissent aux fenêtres des immeubles, mais il existe en fait une loi qui rend ça obligatoire et qui condamne à une amende en cas d'"oubli". Pareil paraît-il (bien que je ne l'ai pas observé moi-même) au niveau de défendre la patrie. Les péruviens crieront volontiers "Viva Perú" à tue-tête lors de rassemblements sociaux, mais apparemment aucun d'entre eux n'est prêt à sacrifier sa vie pour son pays. Bon, d'accord, c'est discutable pour tous les pays, mais vu le niveau d'éducation ici, ça ne devrait pourtant pas être un problème.<br /> <br /> Pour ce qui est de l'ethnocentrisme donc, à part pour quelques intellectuels ou politiciens, ça n'existe pratiquement pas.<br /> Pour ce qui est de la xénophilie, ça oui, ça existe. Ils aiment beaucoup ce qui vient de l'étranger. Probablement affectés comme tous les peuples de la terre par la médiatisation de la vie ultra-capitaliste nord-américaine, ils estiment que ce qui vient de l'extérieur est de meilleure qualité, et ça s'applique aux personnes.<br /> <br /> Pour ce qui est de l'intégration, c'est difficile à dire. Nous vivons ici en couple (donc en autarcie partielle) et ne sortons pas beaucoup. Nos têtes de touristes nous valent souvent des tentatives de conversation en anglais plus que lamentables (d'autant qu'au final l'anglais n'est qu'une seconde langue pour nous) et d'escroqueries (ça me donne parfois l'impression d'avoir l'air d'un billet de banque géants) mais je crois qu'on retrouve ça dans tous les pays pauvres à activité touristique prononcée.<br /> <br /> Pour terminer, je souligne la recommandation de Céline au sujet du livre "Peru beyond Machu Picchu" (en anglais) et dont l'ISBN est 9972-760-06-5. C'est un livre de 250 pages décrivant le Pérou depuis l'intérieur par un gars qui a aussi une éducation européenne mais qui a toujours vécu au Pérou. J'ignore s'il y a moyen de se le procurer en Europe mais je peux éventuellement le chercher ici et l'envoyer par la poste (bien que je pense que ça peut être assez cher à envoyer). Le livre lui-même coûte un peu plus de 10€ ici.
C
Chère Elizabeth,<br /> <br /> Après avoir vécu et travaillé ici durant un an, cotoyant des péruviens tous les jours au boulot et en rue, je peux dire que perso ça ne m'a pas bcp plu. Étant européenne nordique, j'ai une apparence bien différente des latinos donc on me dévisage souvent, on me lance des "hello" en anglais, ça m'ennuie. Mais aussi, en tant que fille, on m'aborde souvent, surtout si je suis seule. Bref, je ne me suis pas sentie à l'aise ici. En sécurité oui, il n'y a pas bcp de crime, je prends des taxi seule, aucun stress. Mais en rue, c'est désagréable.<br /> <br /> Bon maintenant, ce n'est pas du racisme, ni de la xénophobie, mais pour reprendre ton terme d'intégration, la mienne a été limitée.<br /> <br /> Tu questionnes aussi l'ethnocentrisme des Péruviens (définition de wikipedia: « tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient » qui amène à « surestimer le groupe culturel, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à des préjugés en ce qui concerne les autres peuples »). Mon avis est que les Péruviens ne se surestiment pas du tout, ils ont tendance à se laisser commander, manquent d'initiative (et c'est normal quand on vit dans un environnement dirigé par les forces de la nature et conquis par les espagnols). Il y a aussi le problème de corruption qui empêche les gens honnêtes et intelligents de gravir les échelons de la hiérarchie. En bref, non, pas d'ethnocentrisme ici.<br /> <br /> Je te conseille le livre "Peru Beyond Macchu Picchu" par Kurt Schultze-Rhonhof, auteur allemand-péruvien qui décortique bien les moeurs péruviennes (en anglais).<br /> <br /> Bien à toi,<br /> Céline
E
Bonjour,<br /> <br /> En cherchant des infos sur les expatriés vivant au Pérou, je suis tombée sur votre site, et je dois dire que c'est de loin le plus complet et le plus intéressant que j'ai pu voir (et j'en ai vu), alors merci à vous de nous faire partager vos expériences.<br /> <br /> Je me permets de vous laisser un commentaire pour vous demander des informations, ou plutôt vos impressions, sur le comportement des Péruviens à l'égard des étrangers, sur votre intégration, la notion d'ethnocentrisme et de xenophilie au Pérou... <br /> <br /> Je sais, c'est beaucoup demander mais plutôt que de lire des thèses écrites par des gens qui ne sont jamais allés là bas, j'aurais aimé connaitre l'avis de véritables expatriés. <br /> <br /> Je précise que ma requête découle d'un projet que j'ai à faire dans le cadre de mes études.<br /> <br /> Je vous remercie d'avance, et vous souhaite pleins de bonnes choses à venir.<br /> <br /> Elizabeth
Publicité
Publicité